Jeunes conducteurs : évitez les pièges !

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Un jeune conducteur n’est pas forcément un conducteur de moins de 30 ans ! C’est surtout, une personne peu expérimentée en conduite automobile. Et pour cette raison, elle est soumise à des contraintes et des obligations. Petits rappels pour ne pas se retrouver en porte-à-faux !
Ce qui définit précisément un « jeune conducteur », c’est l’ancienneté de son permis de conduire ou encore… celle de son assurance auto. Vous serez ainsi considéré comme tel si l’un ou l’autre a moins de trois ans.
Aux yeux de la loi, si vous détenez un permis de conduire depuis moins de trois ans, vous devez apposer un autocollant « A » au dos de votre voiture. La période est ramenée à seulement deux ans si vous avez effectué la conduite accompagnée. Cet autocollant est apposé pour vous rappeler, et pour indiquer aux autres usagers de la route, que vous êtes soumis à certaines contraintes de conduite. En cas d’absence de l’autocollant, vous encourez une amende de 35 euros.

Des limitations de vitesse plus contraignantes

Ainsi, d’après l’article R413-5 du code de la route, « pendant le délai probatoire défini à l’article L223-1, tout conducteur titulaire du permis de conduire est tenu de ne pas dépasser les vitesses maximales suivantes :

  • 110 km/ h sur les sections d’autoroutes où la limite normale est de 130 km/ h (y compris par temps de pluie)
  • 100 km/ h sur les sections d’autoroutes où cette limite est plus basse, ainsi que sur les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central
  • 80 km/ h sur les autres routes. »

Par temps de brouillard, les jeunes conducteurs sont contraints à la même limitation de vitesse que les expérimentés : 50 km/h.

Un permis probatoire

Pendant la période probatoire du jeune conducteur, son permis ne comporte que six points. Ce permis probatoire est valable sur une durée allant de deux à trois ans, selon que le conducteur ait effectué la conduite accompagnée ou pas. Pendant cette période, si l’automobiliste perd moins de trois points, il sera averti par courrier et pourra, s’il le souhaite, suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Mais au-delà de trois points perdus, ce stage devient obligatoire. Si l’automobiliste refuse de le suivre, il encourt une amende de 135 euros avec éventuelle suspension de permis pendant trois ans ! Autant dire qu’il est préférable de ne pas s’y soustraire.

Des assurances auto plus chères

La première année après l’obtention de votre permis, votre assureur est en droit d’appliquer une surprime pouvant atteindre 100% de la prime initiale. C’est également le cas si vous n’aviez jamais été assuré auparavant, même si vous détenez votre permis depuis plus de trois ans! Heureusement, la surprime diminue de moitié chaque année et disparaît totalement au bout de trois ans, si dans ce délai vous n’avez pas eu d’accident.
Quelques conseils pour payer votre assurance moins chère : soyez vigilant à l’achat de votre véhicule. Les diesels et les voitures plus puissantes entraînent des primes plus élevées. Les modèles dont les pièces détachées sont rares ou chères sont également mal aimés des assurances. En outre, un véhicule passé par le tuning pourra être exclu de toute indemnisation par votre assureur, s’il considère que la voiture a été modifiée.
N’hésitez donc pas à faire jouer la concurrence en utilisant des comparateurs de prix en ligne… ou même à vous renseigner auprès de l’assurance de vos parents. Celle-ci peut vous proposer d’être rattaché à leur police d’assurance.
 
Crédit photo: javitrapero / 123RF Banque d’images

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