En tant qu’utilisateur d’une automobile, votre véhicule est soumis à un contrôle technique en France. À l’issue de son examen, votre voiture peut présenter des défaillances. Dans ce cas, elle peut être soumise à une contre-visite après réparation. Il est important de bien comprendre le fonctionnement de la contre-visite et les coûts associés.
Dans quels cas doit-on passer la contre-visite ?
La contre-visite est une étape obligatoire pour tout véhicule dont le procès-verbal du contrôle technique mentionne qu’il y a des défaillances majeures ou critiques. Cette seconde visite au contrôle technique est nécessaire pour vérifier si les problèmes précédemment identifiés ont été corrigés ou non et si le véhicule est conforme aux normes de sécurité en vigueur.
Il est important de noter que la contre-visite doit être effectuée dans les 2 mois suivant le contrôle technique initial dans le cas d’une défaillance majeure (Lettre S) sur le timbre du certificat d’immatriculation). Si la contre-visite n’est pas effectuée dans ce délai, le véhicule sera considéré comme non conforme et ne pourra pas circuler sur les routes.
Dans le cas d’une défaillance critique, la lettre R est inscrite sur le timbre de la carte grise et sur le procès-verbal du contrôle. Le véhicule ne peut pas rouler au-delà du jour du contrôle. Il doit être réparé avant de pouvoir reprendre la route après une contre-visite.
Pourquoi la contre-visite est payante ?
La contre-visite est payante, car elle nécessite du temps et des ressources pour être effectuée. Les centres de contrôle technique doivent mobiliser un contrôleur pour effectuer la vérification et il doit être rémunéré pour son travail.
Le coût de la contre-visite varie en fonction du centre de contrôle technique, mais il est généralement moins cher que le coût du contrôle technique initial. En effet, la contre-visite ne vérifie que les défauts précédemment identifiés, tandis que le contrôle technique initial vérifie l’ensemble du véhicule.
Existe-t-il un moyen de ne pas payer la contre-visite ?
Il n’y a pas de solution afin de ne pas payer la contre-visite si votre véhicule n’a pas réussi son contrôle technique.
Cependant, il est possible d’éviter la contre-visite en effectuant les réparations nécessaires avant le premier contrôle. Ainsi, vous augmentez les chances que votre véhicule soit conforme aux normes de sécurité en vigueur.
Est-il possible de payer sa contre-visite moins cher ?
Il est possible de payer sa contre-visite moins cher en utilisant le service Contrôle €CO proposé par les centres DEKRA, NORISKO et AUTOCONTROL. Le forfait Contrôle €CO permet de bénéficier d’un contrôle technique et d’une contre-visite à un tarif préférentiel.
C’est une solution idéale si vous craignez que votre véhicule ne réussisse pas son examen du contrôle technique auprès du contrôleur. Cela peut aussi être utile sur un véhicule ancien avec un kilométrage avancé. Vous pouvez opter pour la formule Contrôle €CO pour tout type de véhicule automobile de moins de 3,5 t tel que :
- Voiture de tourisme,
- Utilitaire,
- 4×4,
- Diesel,
- Essence,
- GPL,
- Électrique.
Pour en bénéficier, vous pouvez prendre rendez-vous auprès du centre de votre choix. Si votre automobile doit passer une contre-visite à la suite de la visite périodique, avec le forfait Contrôle €CO, vous devrez revenir dans le même centre de contrôle. La contre-visite incluse doit être réalisée dans le délai légal prévu par la loi.
Lire aussi
- Vivez Noël avant l’heure : Jeu 100% gagnant !
- Le contrôle technique des véhicules de catégorie L : DEKRA fait le point.
- Ne manquez plus le contrôle technique de votre véhicule deux roues avec notre nouvelle fonctionnalité !
- Gagnez la mascotte officielle des Jeux Olympiques de Paris 2024 !
- Essuie-glaces : un petit équipement pour une grande sécurité