Réussir son permis grâce à la conduite accompagnée

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Au fil des années, l’Etat a mis en place différentes formules d’accompagnement à la conduite. Bien que différentes, elles sont souvent confondues. Pour y voir plus clair et savoir quelle formule vous convient le mieux, DEKRA Automotive fait le point.

Le formule classique, « l ’AAC » – pour « Apprentissage Anticipée de la Conduite – est réservée aux mineurs âgés de 15 ans minimum. Le postulant doit avoir obtenu le Code de la route et réussi l’évaluation de formation initiale qui conclut les 20 heures de leçons d’initiation à la conduite en auto-école. Dans ce cadre, l’accompagnateur ne doit jamais avoir commis de délit routier (grand excès de vitesse, alcool etc) et doit avoir obtenu l’accord de son assurance pour effectuer cet accompagnement. Enfin, un livret d’apprentissage doit se trouver dans le véhicule aux côtés de l’autorisation de l’assurance et une pastille spécifiant le statut particulier du véhicule doit être apposée sur la vitre arrière.

La conduite accompagnée : une formule réservée aux mineurs

Grâce à cette formule, le mineur peut acquérir une expérience solide et non négligeable pour le passage de l’examen du permis de conduire à sa majorité. En effet, 75% des candidats ayant suivi une formation en conduite accompagnée sont reçus du premier coup, contre 55% des candidats ayant suivi une formation classique.
Autre avantage : la période probatoire passe de 3 à 2 ans et le permis passe plus rapidement à 12 points. En outre, le coût global d’apprentissage diminue puisqu’il est possible de passer l’examen dès l’âge de 18 ans, évitant ainsi un investissement supplémentaire en heures de conduite. Seuls trois rendez-vous sont prévus avec l’auto-école : le premier au début de l’initiation, puis un autre aux alentours de 1000 km. Le dernier rendez-vous se fait dans les deux mois séparant le candidat de la date de passage du permis. Pour achever la formation, le candidat doit effectuer au moins 3 000 km sur une durée d’un an minimum.

La conduite supervisée pour gagner en confiance

La conduite supervisée, quant à elle, obéit à des règles différentes. Elle s’adresse aux adultes ayant échoué à l’examen du permis ou à ceux qui veulent effectuer améliorer leur niveau de conduite avant le passer devant l’examinateur.
Le candidat doit tout d’abord avoir été reçu à l’épreuve théorique générale du permis de conduire et avoir reçu une attestation de fin de formation initiale de la part de son moniteur. Pour le reste, la formule comprend à peu près les mêmes contraintes que l’AAC, à savoir : trois rendez-vous pédagogiques, être accompagné d’un titulaire du permis B détenteur de ce dernier depuis 5 ans minimum et faire 1 000 km sur au moins 3 mois (contre 1 an et 3 000 km pour l’AAC). En revanche, cette méthode ne donne pas droit à une réduction de la période probatoire destinée aux jeunes conducteurs, le nouveau titulaire du permis devra attendre trois ans avant de voir son permis grimper à 12 points.

La conduite encadrée pour les futurs professionnels de la route

Enfin, la conduite « encadrée » s’adresse aux candidats préparant un diplôme d’état en rapport avec les métiers de la route (CAP de conducteur routier,  BEP etc). Cette formule, réservée aux futurs professionnels, permet de passer le permis avant l’heure : dès l’âge de 16 ans. Une fois les examens obtenus, l’élève pourra conduire avec un accompagnateur de son choix jusqu’à l’âge de sa majorité.
Toutes ces formules s’adressent donc à des publics différents mais ont chacune le même objectif : solidifier l’expérience des futurs conducteurs face aux aléas de la route
Crédits photos : https://www.flickr.com/photos/loindesyeux/4341984392/in/photolist-a9j2vo-jhyYhG-Bm8yR-7BFNFS-5cXiie-eCAAX/

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