Faut-il chasser les voitures des villes ?

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Ce dimanche, et pour la deuxième année consécutive, la Mairie de Paris organise la journée sans voiture. De 11h à 18h, 650 kilomètres de chaussées seront piétonnisés, soit 45% du territoire parisien intra-muros. Cette journée est un symbole de lutte contre la pollution. Mais comment font les autres villes dans le monde pour rendre leur air plus pur ?

En Europe

La capitale suédoise est pionnière dans ce domaine. À partir de 1996, les véhicules de plus de 3,5 tonnes ne pouvaient plus circuler dans Stockholm. Désormais, la zone est interdite d’accès à tous les poids lourds de plus de 6 ans.
Des mesures antipollution sont appliquées dans plus de 220 cités à travers le vieux continent. Le meilleur élève de la classe se trouve en Suisse. Zurich, considérée comme la ville la plus verte d’Europe, innove chaque année en investissant dans de nouveaux projets. Outre un nouveau tram, le coeur économique helvète rendra ses bus électriques d’ici peu. Un moyen de ne rejeter aucune particule dans l’air. Mais comme toutes les villes au monde ne disposent pas des mêmes moyens financiers, certaines instaurent des moyens contraignants pour lutter contre la pollution.

Ailleurs dans le monde

En luttant contre le diesel depuis 1999, Tokyo a choisi la méthode dure. Depuis, le parc automobile a été tellement restreint que seul un million de véhicules circule. Chiffre impressionnant, à comparer au potentiel de 60 millions de véhicules. Ville la plus polluée au monde, New Delhi tente de lutter contre la pollution. Pour ce, l’Administration en place a instauré un système d’écotaxe à l’entrée de la ville pour dissuader les camions d’y entrer, le tarif allant de 10 à 20 €. Plus atypique encore, les habitants de Mexico ont été dans l’obligation, suite à un épisode persistant de pollution, de laisser leur voiture au garage un jour par semaine dans le cadre d’un test.

La livraison à Paris

Livrer un colis en camionnette à Paris est de plus en plus rare. Depuis quelques temps, les parisiens tout comme les touristes ont pu apercevoir des petits bonhommes en bleu et à vélo. C’est le fait d’une startup qui met en relation ses clients et une communauté de coursiers indépendants. L’originalité de Stuart est l’adaptabilité du véhicule en fonction de la marchandise. Du piéton au van, l’entreprise se veut le plus écoresponsable possible. Aujourd’hui, 20% de ses livraisons sont motorisées. Mais d’ici un futur proche, la startup parisienne envisage une flotte entièrement verte. La Poste a flairé ce secteur d’avenir en prenant des parts dans l’entreprise.

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