Réparation automobile : nouveau décret sur les pièces d’occasion

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Depuis le 1er janvier 2017, les garagistes ont l’obligation légale de proposer des pièces d’occasion pour certaines réparations automobiles, en plus des pièces neuves traditionnellement proposées. Quels avantages pour les automobilistes ? Existe-t-il des risques ? Tout ce que vous devez savoir au sujet de ce nouveau décret.

Des pièces d’occasion obligatoirement proposées pour les réparations auto

Jusqu’en 2017, les garagistes pouvaient proposer à leurs clients des pièces d’occasion pour certaines réparations automobiles. Désormais, depuis l’entrée en vigueur du décret relatif à l’utilisation de pièces de rechange automobiles, ils sont dans l’obligation de le faire. Mais attention, car seules certaines pièces et certains véhicules sont concernés : les voitures particulières et les camionnettes (qui ne sont pas sous garantie contractuelle) sont les seuls véhicules à pouvoir en bénéficier. Par ailleurs, seules les pièces suivantes peuvent être proposées d’occasion pour une réparation ou un entretien :

  • Les sièges et pièces de garnissage intérieur
  • Les éléments de carrosserie amovibles
  • Les vitrages non collés
  • Les optiques
  • Certaines pièces mécaniques et électroniques

Des réparations moins coûteuses en prévision !

Le principal avantage de ce décret sur les pièces détachées réside dans les économies qu’il va permettre de réaliser. Pour les conducteurs ayant par exemple passé un contrôle technique faisant mention de défauts nécessitant une réparation, la facture sera moins élevée : certaines pièces d’occasion peuvent être vendues jusqu’à 70% moins cher qu’à l’état neuf. Ce décret vise également à limiter les déchets et à favoriser le recyclage des pièces détachées inutilisées mais pourtant en bon état.

Pièces d’occasion et sécurité routière

Certaines réparations devront systématiquement être réalisées avec des pièces neuves, notamment lorsque la sécurité, la santé publique et le respect de l’environnement ne pourront être garantis par une pièce d’occasion. Néanmoins, si la pièce d’occasion n’est pas proposée alors qu’elle aurait pu servir à la réparation, le garagiste s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros.

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