Programmée pour le 20 mai 2018, la nouvelle réglementation du contrôle technique a pour objectif d’aligner les règles françaises aux normes européennes. Objectifs affichés : renforcer la sécurité du véhicule et lutter contre la pollution. Professionnels formés, centres équipés, recrutement massif, augmentation des voitures en réparation… Le blog DEKRA démêle le vrai du faux et vous explique ce qui va changer pour vous.
Quelles sont les nouveautés de la réglementation du contrôle technique en 2018 ?
Côté contrôle, on verra apparaître deux nouveautés : d’un côté, le « défaut » sera désormais appelé « défaillance » et de l’autre côté, les niveaux ne seront plus uniquement « mineurs » (vigilance) et « majeurs » (contre-visite), ils pourront être également « critiques » (immobilisation). Si un élément du véhicule présente une telle défaillance, vous devrez le faire réparer avant minuit de la même journée, sinon le véhicule ne pourra plus circuler.
Aujourd’hui, un professionnel peut évaluer 124 points de contrôle et détecter 407 défauts sur un véhicule. Avec les nouvelles normes, les points de contrôles passeront à 133 et le nombre de défaillances possibles à 610. Parmi ces dernières, 140 seront jugées mineures, c’est-à-dire sans danger immédiat, 341 seront qualifiées de majeures et 129 seront classées comme critiques. Concrètement, ces mesures visent à faire en sorte que le conducteur soit plus attentif à l’état de son véhicule.
Au-delà du travail de vérification et de validation, l’équipe du centre de contrôle technique sera encouragée à vous donner des conseils. De nouveaux outils permettront de détecter un problème sur le tableau de bord avant même que le voyant ne s’allume, et cela, grâce au contrôle OBD. Cette information est bénéfique pour éviter un accroc, voire un accident, et pour régler le problème à moindre coût.
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