Défaillances majeures et défaillances critiques constatées lors du contrôle technique
En constante évolution, les règles actuelles du contrôle technique stipulent qu’un véhicule doit passer la contre-visite dans deux cas. Pendant son inspection, si le contrôleur constate une ou plusieurs défaillances majeures ou critiques, votre voiture devra être à nouveau contrôlée lors de la contre-visite, une fois les réparations effectuées.
En cas de défaillance majeure, le véhicule est autorisé à circuler pendant 2 mois maximum. Parmi les défaillances majeures généralement constatées, on retrouve des anomalies dans le système de freinage, des problèmes de visibilité ou des défauts d’identification du véhicule. Pour continuer à rouler à l’issue de la période des deux mois, la voiture doit passer l’examen de contre-visite et être jugée conforme.
La défaillance critique indique un grave défaut de sécurité. Dans ce cas, le véhicule peut rouler jusqu’à minuit le jour du contrôle. Il ne pourra pas reprendre la route sans être passé par la case « contre-visite ». Les défaillances critiques comprennent – entre autres – une usure excessive des pneumatiques, une porte ne s’ouvrant pas ou ne se fermant plus ou encore une fuite excessive de liquide (huile, frein, refroidissement …).
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Quelles sont les défaillances les plus courantes au contrôle technique ?
En 2019, 20 % des véhicules présentés au contrôle technique ont dû passer une contre-visite. Ce chiffre passe à 30 % pour les véhicules de plus 10 ans. 95 % de ces contre-visites concernaient une défaillance majeure et 5 % une défaillance critique. Parmi les motifs de contre-visite, on trouve les défauts de liaisons au sol ainsi que les problèmes d’éclairage et de signalisation. La pollution excessive arrive en troisième position.
Les pneumatiques présentant une usure excessive et une efficacité inférieure à 50 % du frein de stationnement arrivent en tête des défaillances critiques. Le mauvais réglage d’un feu de croisement et l’opacité des fumées supérieure à la valeur maximale admise pour le véhicule représentent les 2 principales défaillances majeures en 2019.
Si un véhicule récent est moins exposé à l’usure et aux effets du temps, certains défauts peuvent se retrouver aussi bien sur un véhicule ancien qu’un véhicule âgé de moins de 5 ans comme une mauvaise orientation d’un feu de croisement ou une usure avancée d’un ou plusieurs pneumatiques. Les problèmes de pollution concernent plus souvent les véhicules anciens, tout comme une mauvaise efficacité du frein de stationnement.
Que l’on roule avec une voiture ancienne ou récente, il faut prendre le temps de la préparer avant de la présenter au contrôle technique. De nombreuses défaillances peuvent être corrigées après un simple contrôle visuel du véhicule. Une ampoule grillée, un pare-brise fendu ou des pneumatiques trop usés peuvent être remplacés rapidement. De plus, il est possible de faire un précontrôle chez son garagiste afin d’identifier les défauts et de faire remplacer les pièces défectueuses au préalable.
Pour rappel, rouler avec un véhicule dont le contrôle technique n’est plus valable ou en cas de dépassement du délai imparti pour passer une contre-visite expose son conducteur à une contravention assortie d’une amende de 135 €. De plus, il s’expose au retrait du certificat d’immatriculation voire à une immobilisation immédiate du véhicule. Dans ce cas, vous disposez de 7 jours pour réaliser les travaux et passer une nouvelle visite périodique afin de pouvoir récupérer votre carte grise.
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