Quel avenir pour les voitures à énergie alternative ?

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Les constructeurs comme les automobilistes l’ont compris : l’avenir des voitures thermiques est compromis. À leur place, les voitures à énergie alternative s’immiscent petit à petit dans le paysage.

Tout part d’un constat : il faut sauver la planète. Et l’un des leviers les plus importants pour y remédier et pour ralentir le réchauffement climatique est la réduction des émissions de CO2. Pointés du doigt, les transports et le monde automobile en particulier, cherchent des solutions. Le remplacement de la voiture thermique par des véhicules à énergie alternative (électrique, hydrogène, solaire…) en est une.

L’association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) détaille, dans un rapport datant de septembre 2019, que l’Union européenne a des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de CO2 pour 2025 puis 2030. Les rédacteurs de la note estiment que, pour réussir la mission, « tous les types de véhicules à propulsion alternative devront augmenter rapidement dans tous les États membres ».

Qu’est-ce qu’une énergie alternative ?

Les énergies alternatives, plus souvent appelées énergies renouvelables, se développent de plus en plus. Elles sont solaires, éoliennes terrestres ou marines et hydrauliques. Toutes ces énergies, à l’exception de l’hydraulique, sont alternatives. Dans le secteur automobile, on parle alors d’électrique et d’hydrogène. Cependant, la chimie permet le développement des matériaux pour les batteries, des composants pour le stockage électrochimique ou des piles à combustible. L’avancée dans ce domaine offre aux constructeurs l’opportunité de faire des voitures de meilleure qualité.

Que représente le marché des voitures à énergie alternative ?

La transition entre le moteur thermique et celui à énergie renouvelable ne va pas se faire du jour au lendemain. Mais elle est en train de prendre forme. En effet, 2019 a connu un record de ventes de voitures électriques en France. D’après le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), 42.764 voitures électriques ont été immatriculées dans l’Hexagone sur l’ensemble de l’année, soit une progression de 37 % par rapport à 2018. Néanmoins, la voiture électrique n’a représenté que 1,9 % du total des voitures vendues en France l’année dernière.
Du côté de la voiture hybride, les chiffres sont aussi en progression, même s’ils restent marginaux. Apparu en 2012 en France avec l’arrivée de la Toyota Prius plug-in, le véhicule hybride rechargeable peine à décoller, car il est encore inaccessible pour de nombreux ménages. Au total, 18 579 modèles ont été vendus l’année dernière en France, représentant toutefois une augmentation de 28 % par rapport à 2018.
En Europe, c’est sans surprise en Suède et aux Pays Bas que les chiffres sont les meilleurs. Les voitures à énergie alternative y ont représenté respectivement 8 % et 6,7 % du total des ventes dans ces pays. « Il est clair que l’utilisation de voitures rechargeables à l’électricité est corrélée au niveau de vie d’un pays », concluent les membres de l’ACEA.

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