Pourquoi un voyant allumé peut-il conduire à une contre-visite lors du contrôle technique ?
Lors de la mise en route de votre auto, plusieurs voyants s’illuminent brièvement avant de s’éteindre. Lorsqu’un témoin reste allumé, il indique une défaillance. Certains ne sont pas pris en compte lors de l’inspection du contrôle technique périodique. Cependant, d’autres voyants restant affichés peuvent poser problème. Ils sont prévus pour informer le conducteur que son véhicule présente une avarie. Le contrôleur n’effectuant qu’un contrôle visuel, il doit tenir compte des informations transmises par les calculateurs du véhicule (calculateur : élément central d’un ensemble dénommé « système embarqué »). Une contre-visite peut vous être imposée afin de corriger le problème signalé.
Un voyant qui ne s’allume plus peut-il engendrer aussi une contre-visite ?
Lors de l’inspection du véhicule, le contrôleur s’assure que les témoins s’allument correctement lors de la mise du contact puis s’éteignent normalement dès que le moteur est en route. Si un voyant ne s’allume pas, il peut indiquer qu’il est grillé. Il ne tient plus son rôle pour avertir le conducteur d’une défaillance ou de l’utilisation d’un organe pouvant gêner les autres usagers comme les feux de brouillard à l’arrière ou les feux de route (également appelés “pleins phares“). Dans ce cas, le véhicule devra passer une contre-visite.
Combien coûte une contre-visite pour un problème de voyant au tableau de bord ?
Selon le centre de contrôle technique où vous présentez votre voiture et le nombre de défaillances à vérifier, la contre-visite vous sera facturée entre 20 et 40 €. Dans certains cas, la contre-visite peut être gratuite, en fonction de la gravité de la défaillance relevée. Au-delà du coût de la contre-visite, il faut également respecter le délai pour éviter de devoir payer à nouveau une visite technique complète.