Mobilité des jeunes et sécurité routière

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A l’occasion de l’édition de son nouveau rapport européen de sécurité routière consacré à la mobilité des jeunes, DEKRA a digilenté l’étude « OpinionWay pour DEKRA » sur le regard des français à l’égard des jeunes conducteurs et leur rapport à la sécurité routière.

Ces dix dernières années, l’un des grands enjeux de sécurité routière est de développer la mobilité des jeunes conducteurs sur notre territoire
tout en garantissant au mieux leur sécurité.

En France, les jeunes de 15 à 24 ans représentent 12% de la population mais 21% de la mortalité sur nos routes. Un taux bien supérieur à celui de nos voisins européens comme l’Allemagne (14%), l’Espagne (10%) ou encore l’Italie (12%).

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Les jeunes conduteurs partagent la perception globale sur les risques mais estiment mieux connaître le code de la route que leurs aînés et mieux le respecter.
Parmi les autres mesures envisagée pour la sécurité des jeunes conducteurs : limiter la puissance des véhicules utilisés par les jeunes et des sanctions spécifiques en cas d'usages du téléphone portable au volant.

Quelques faits en bref extrait du rapport 2023 sur la mobilité des jeunes. 

 

La voiture personnelle ne joue plus le même rôle de symbole de statut social qu’autrefois ; la connectivité et la flexibilité importent plus que la puissance du moteur et la vitesse de pointe.

Dans le contexte de la « Vision Zéro », c’est-à-dire d’une circulation routière sans morts ni blessés graves ainsi que d’une mobilité durable, les modifications apportées par de nombreux pays du monde à leurs codes de la route respectifs au fil des ans visent plus que jamais à octroyer la protection la plus élevée aux usagers de la route les plus vulnérables en cas de collision.

À l’échelle mondiale, les accidents de la route tuent chaque année davantage de jeunes gens entre 15 et 29 ans que le VIH/sida, le paludisme, la tuberculose ou les meurtres.

Les risques, fréquemment mortels, pris consciemment ou inconsciemment dans la circulation routière par les jeunes en particulier comprennent la vitesse excessive, la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue, la distraction, le défaut de port de la ceinture de sécurité et le défaut de port d’un casque en deux-roues (motorisé).

De nombreux jeunes conducteurs roulent très souvent avec des véhicules plus anciens présentant des défauts importants et peu ou pas réparés, surtout pour des raisons financières et par absence de prise de conscience des défauts techniques, donc des risques réels d’accidents. Le contrôle périodique des véhicules reste un élément tout à fait central pour la sécurité routière. 

Karine Bonnet Présidente du Réseau et Directrice Générale de DEKRA Automotive SAS

Rapport de sécurité routière 2023 : la mobilité des jeunes

Découvrez le rapport complet