Citroën DS
Vedette du salon de l’automobile en 1955, la Citroën DS, et sa version d’entrée de gamme ID, va connaître une longue carrière. Elle sera commercialisée jusqu’en 1975. Elle est proposée en version berline, break et cabriolet. Si elle n’a pas eu le droit à des motorisations sportives à 6 cylindres, les modèles 23, disponibles en carburateur ou en injection, offraient des performances plus qu’honorables pour l’époque. Malgré près de 1,5 million d’exemplaires produits, la DS est rare de nos jours, la faute à une carrosserie ne supportant pas la corrosion et à un manque d’intérêt pour le modèle dans les années 80 avec la flambée du cours du pétrole.
Citroën SM
Citroën n’a jamais cessé d’innover et de se renouveler. Après avoir connu le succès avec sa familiale, la DS, la marque profite de son rachat de la marque italienne Maserati pour développer un grand coupé sportif à la française. La SM est née en 1970 et elle sera la première Citroën à être équipée d’un moteur V6. Celui-ci est décliné en version carburateur ou injection. Malheureusement, la crise du pétrole de 1973 va écourter rapidement sa carrière qui s’achèvera en 1975 avec seulement un peu plus de 12 000 exemplaires vendus dont quelques-uns ont rejoint les rangs de la gendarmerie.
Renault 5
La petite citadine de la firme au losange aura traversé les décennies, s’améliorant année après année. Née en 1972, elle a su conquérir aussi bien le marché américain que la compétition automobile en Europe. De la simple Renault 5 L à la Turbo 2, la gamme est vaste. En 1984, elle deviendra Supercinq et s’offre une nouvelle version mythique, la GT Turbo. Elle doit assurer la succession de la R5 Alpine Turbo. Le bloc cléon fonte 1360 cm3 atteint 115 chevaux puis 120 chevaux sur la phase 2 en 1988. Sa puissance brutale n’était pas à confier à n’importe qui.
Renault 21
Renault avait besoin d’une nouvelle berline, fiable et confortable pour remplacer la R20. La 21 assure son rôle à merveille dès 1986. Le haut de gamme, composé des TSE, TXE et TurboDX, proposera sur la phase 1 un tableau de bord entièrement électronique et totalement futuriste pour l’époque. Mais la version qui a le plus marqué cette génération est, sans conteste, le R21 2L Turbo. Son bloc 12 soupapes était coiffé d’un turbo lui permettant de développer 175 chevaux. Cette version très musclée a eu le droit à une version compétition, la R21 Europa Cup, et elle fut aussi sélectionnée comme voiture d’intervention de la BRI sur l’autoroute.
Peugeot 205
Alors que Peugeot avait besoin de redresser ses finances, la petite 205 apparaît sur le marché en 1983. Elle fut un véritable carton à tel point que Peugeot la commercialisera jusqu’en 1998 dans une édition Génération. Elle a connu plusieurs versions qui ont marqué son époque. La première fut la 205 GTI en 1984. Avec son bloc 1,6 injection, elle développe 105 chevaux pour à peine 900 kg. Elle évoluera ensuite à 115 chevaux puis une version 1,9 de 130 chevaux rejoindra le catalogue. Elle aura également une version cabriolet qui sera déclinée de la version bas de gamme CJ à la CTI. Peugeot, alors partenaire de Roland Garros, sort une série spéciale avec un moteur 1.4 de 70 chevaux disponible en berline ou cabriolet.
Peugeot 504
D’une simple berline familiale, proposée également en break, Peugeot développera la gamme de la Sochalienne entre 1968 et 1983 où elle sera remplacée par la moderne 405. La 504 connaîtra un grand succès avec plus de 4 000 000 exemplaires vendus à travers le monde. Sa version pick-up a séduit une large clientèle dans les années 70, seul véhicule français de la catégorie. Les motorisations essence et diesel développent de 49 à 144 chevaux. Elle aura le droit à une version V6. Le pick-up a été commercialisé jusqu’en 1996. Peugeot l’a proposé également dans une version coupée très élégante ainsi qu’en cabriolet.